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VDLV : les secrets d’une success story française

Depuis août 2012, la société VDLV (Vincent dans les vapes) élabore à Pessac, près de Bordeaux, des e-liquides pour cigarettes électroniques aux arômes naturels. Un parti pris qui fait d’elle, dans un environnement pourtant très concurrentiel, un acteur économique majeur du secteur, une référence en termes de R&D et même de norme sanitaire.

Article original de Pascal Rabiller pour La Tribune Bordeaux

Il suffit de compter le nombre de fabricants, parfois autoproclamés, de e-liquides sur le seul territoire français pour comprendre que le marché de la cigarette électronique est devenu ultra concurrentiel. « L’an dernier nous étions cinq en France. Aujourd’hui nous serions 70 »,  glisse Vincent Cuisset ingénieur de recherche, qui est à l’origine de la création, en 2012, à l’issue de trois années de R&D, des premiers e-liquide de sa marque, Vincent dans les vapes (VDLV). Une société installée à Pessac, qui a commencé son activité dans un petit labo de l’IECB (Institut Européen de Chimie et de Biologie) mais qui, aujourd’hui, produit  environ 400.000 flacons par mois en employant 37 personnes en CDI et une vingtaine d’intérimaires dans un laboratoire de 1.000m2 situé à Pessac (33). A ce jour, VDLV fournit 400 points de vente en France, et exporte dans 10 pays. La société vient tout juste de structurer un service export qui compte trois personnes.

Après la formation, la recherche tous azimuts

Un des secrets de la success story en cours de VDLV, « qui a démarré sans banque, sans machine » souligne Vincent Cuisset, réside sans doute dans le fait que dès le départ, son fondateur a choisi de produire, des e-liquides devançant les normes sanitaires en vigueur. « En clair, aujourd’hui, » explique Charly Pairaud, directeur adjoint de VDLV et secrétaire général de la Fivap, association qui regroupe les fabricants, « VDLV peut inspirer la norme sur laquelle tout le monde devra se baser pour réaliser des e-liquides ».
En attendant, VDLV, qui avait déjà créé une école de formation Forvape, destinée aux vendeurs de e-liquides, vient de créer une nouvelle structure, le Laboratoire français de E-liquide (LFEL) dont les locaux touchent ceux de Vdlv. « Le LFEL est notre laboratoire de R&D. Il est ouvert à tous les chercheurs qui travaillent d’une manière ou d’une autre sur la vapologie. Pour le moment, il emploie cinq personnes, mais des chercheurs de domaines comme la chimie, la biologie et même des sciences humaines comme la sociologie auront la possibilité de venir travailler ici et de faire avancer la recherche dans ce domaine ».

Fabricant de e-liquide… pour un chinois

Depuis sa création, VDLV s’impose comme un élément fédérateur pour la filière de la vapologie française. Elle est également la base de la mise en place d’un écosystème mêlant industrie, services et recherche. « Dès le départ de l’aventure », assure Charly Pairaud, « c’est le modèle de l’Institut des sciences de la vigne et du vin qui m’a inspiré. J’ai tout de suite eu envie que VDLV soit à l’origine d’une fédération d’acteurs de tous horizons, autour de la vapologie. Pour moi, c’est le seul moyen d’offrir une renommée mondiale au savoir faire français en matière de vapologie. Comme elle l’est pour le vin, la place bordelaise peut être une référence pour la cigarette électronique ! »

S’il est en train de devenir un véritable centre de recherche, son LFEL est aussi un prestataire pour la production et le conditionnement de e-liquides pour des tiers. « Notre savoir faire et la qualité de notre production rassurent  » affirme Charly Pairaud. L’un des plus importants fabricants chinois de cigarettes électroniques vient de lui donner raison. C’est à LFEL qu’il vient de demander de produire ses e-liquides. Il voulait s’assurer de la qualité sanitaire des produits fournis à ses clients.

« Juke-Vapes », innovation dans le « vapotage sans contact »

En perpétuelle recherche d’innovations permettant de vendre des produits dans les meilleurs conditions possibles, VDLV a créer son « Juke Vapes », un petit comptoir diffuseur permettant, à la demande des clients de boutiques, de tester, sans contact avec un embout de cigarette électronique, et donc dans des conditions sanitaire optimales, les nouveaux aromes mis au point par VDLV.
Le Juke Vapes, qui fait l’objet d’un brevet depuis quelques mois est en cours de déploiement dans des points de ventes français. Il est produit par une société girondine basée à Canéjan, Erem (études et réalisation d’ensembles mécaniques). Belle illustration du fait qu’en moins de deux ans, VDLV a su contribuer à l’émergence d’un écosystème économique autour de la vapologie.

Article original de Pascal Rabiller pour La Tribune Bordeaux

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